Françoise Maisongrande

Les encharpés





Le rapport au corps est mis au premier plan. A la fois parure et protection, l’écharpe, le foulard, sont portés comme un étendard, un signe particulier, une identité et en même temps une soumission à la mode ou à la culture. Cet accessoire révèle plus qu’il n’y paraît au premier regard.
« … le titre caractérise un comportement vestimentaire et une catégorie sociale non encore répertoriés, tout en laissant résonner, à peine voilé par la consonne rajoutée, le verbe «écharper « qui signifie mutiler, déchiqueter, lyncher. Par ricochet le vêtement, dont l' usage simple protège contre le froid ou le vent, révèle des fragilités intérieures ou extérieures, insoupçonnées, tout en évoquant une parenté troublante, entre sa banalité et la charge symbolique d'un foulard, aujourd'hui liée à une pratique religieuse discriminatoire. » (Extrait de Fugues visuelles texte de Jackie-Ruth Meyer, 2013).






































Série commencée depuis 2012

Série de portraits dessinés à l’aquarelle sur papier                          
7 x 50X65cm,
39 x 58X77cm
6 x 85X165cm